LAscenseur
Je vous emmène où.
Comment ça vous memmenez où ?
Jusquoù vous voulez monter, quel étage ?
Au dernier, dit la femme, le plus haut possible, elle ajoute avec un léger sourire. Ses yeux se plissent et ne quittent pas le regard de lhomme. Le sourire mince, les yeux ; on sent que vient de naître une idée chez elle. Lhomme, en intelligence, comprend aussi que quelque chose vient de germer dans la jolie petite tête féminine. Les yeux brillent. Il sourit aussi : cest quils se sont déjà rencontrés. Tous les jours ils se rencontrent : ils habitent le même immeuble. Elle loge au dernier, lui deux étages au-dessous.
Cest sa phrase « je vous emmène où. » Il se place près des boutons et : « je vous emmène où ? » Il presse le bouton, donc il emmène.
Elle rit, baisse les yeux. Cette phrase, il lui a dit aussi à elle, plusieurs fois, mais jamais elle na envisagé pouvoir interpréter ça comme une invitation. Pourtant elle est sensible à son charme, mais à chaque fois elle dit : « dernier », ou « septième », septième étage. Et aujourdhui, sans quon sache si ce qui arrive vient delle ou dune disposition particulière chez lui, elle pense « septième ciel », emmène-moi au septième ciel. Cest ça quon voit dans son sourire et dans léclat des yeux.
La porte se ferme. Elle est lourde et comme dhabitude fait beaucoup de bruit. Mais aujourdhui, le coup que donne la porte à lhabitacle vient accen lisolement, calfeutrer davantage la cabine, étroite, tapissée de moquette. Moins large que la longueur dune jambe en tous cas dune jambe de la femme du septième. Un miroir tente de donner de la profondeur.
Cest par ce miroir quils se parlent alors que lascension commence :
Vous êtes déjà restée coincée.
Pas dans un ascenseur. Et, répondant, elle tire les clés de son appartement hors de son sac à main.
Jai appris comment le bloquer, vous savez.
La femme acquiesce en souriant, et à sa propre surprise défie lhomme du regard eh bien, vas-y, bloque lascenseur ! pense-t-elle. Et il le fait : il sélance et retombe lourdement sur le sol. Le mécanisme de sécurité, probablement très sensible, se déclenche, la cabine simmobilise. La fille laisse échapper ses clés dappartement. Elle est surprise dabord : elle pense et il fait ; le bruit des clés sur le sol ; et puis, cet ascenseur et ce type, ce sont des choses qui arrivent fréquemment, et jamais de cette manière. Et pensant à cela justement la surprise passe. La fille sourit à nouveau et porte encore son regard dans les yeux joyeux qui la regardent.
La cabine est à larrêt. Sans quitter le regard de son voisin elle se baisse, le bras tendu, pour reprendre les clés. Ses genoux sécartent et la jupe se relève sur ses cuisses. Elle sassied presque sur le dos de ses pieds, qui sont portés haut grâce aux talons de ses sandales ouvertes. Ils se regardent ; lui den haut, aperçoit un peu de lintérieur des cuisses, ses orteils aux ongles vernis plus bas, et elle, den bas voit le pantalon de lhomme se déformer. Il bande, pense-t-elle. Elle frémit et cela ne passe pas inaperçu dans ses yeux. Le bras toujours tendu a oublié les clés par terre.
Comme pour sassurer quelle participe bien à lérection qui saffirme à quelques centimètres de son visage elle écarte les genoux davantage. Lextrémité de la jupe descend sur les cuisses, lhomme aperçoit un morceau de tissu. Elle constate quil bande plus fort, elle sourit. Cest en mon hommage se dit-elle, elle est heureuse de plaire et sexcite à lidée dexciter son compagnon dascenseur.
Elle pense aux clés de chez elle par terre, cest idiot ; il faut faire quelque chose maintenant. Sans cesser de regarder lhomme son bras se met en mouvement, les doigts remuent au bout de sa main, se posent sur le sexe de son voisin. Ils caressent le tissu de velours côtelé. Les stries, pense-t-elle, doivent avec la caresse procurer des sensations particulières.
Elle se caresse de lautre main. Les doigts sur sa culotte, bas vers lanus, haut alentours du clitoris. Deux de ses doigts excitent sa vulve à travers le tissu. Les dernières phalanges le frôlent. Elle pense à la trame du tissu, plus fine que les côtes de velours, et qui semblent procurer des sensations identiques. Elle passe les doigts sous sa culotte, se caresse, et amène ses doigts mouillés vers ses orteils. Elle les caresse un à un en regardant lhomme encore. Le vernis sur ses ongles brille davantage. La queue est dure et elle la caresse avec toute la main maintenant et avec la paume. Entre la base de la main et le bout du poignet elle insiste et appuie sur la queue, va et vient lentement, puis ses ongles reprennent le relais. Lhomme est comme fou de cette caresse. Il râle et le murmure de contentement donne des forces à la femme. Elle descend la fermeture et le sexe apparaît : elle le happe immédiatement. Pose sa bouche autour du gland, salive pour lui transmettre sa propre chaleur. Il semble grossir encore dans sa bouche cest énorme, pense-t-elle. Elle a envie de cette queue, de ce type, elle voudrait baiser, maintenant.
Elle lui dit : « Jaimerais vous sentir en moi, jai envie de baiser avec vous, je veux que tu me baises et te baiser aussi. Jai envie de votre queue en moi.
La pointe de sa langue monte le long de sa jambe. Lhomme arrête son ascension parfois, afin de mouiller à nouveau sa langue de salive et continuer son chemin en la glissant plus aisément. La femme frissonne alors quil aborde le haut de lintérieur des cuisses : cest que son nez a touché involontairement ses lèvres sous le tissu. Laissant la jambe il prolonge la caresse de son nez. Frôlant de la pointe les lèvres il va et vient lentement autour de sa vulve. La femme se laisse aller en arrière, dos appuyé à la paroi de lascenseur. Ainsi placée elle peut avancer son bassin vers lhomme à genoux.
Elle aperçoit sa queue toujours tendue. Elle a envie de ce sexe, cest vers elle quil se tend, cest elle quil montre. Elle se saisit plus fermement du bas de sa jupe, quelle tient maintenant dune seule main. Lautre est allée sappuyer sur la paroi de la cabine. La femme a besoin de ce soutien car elle vient de soulever un de ses pieds et ses orteils caressent les couilles sous le sexe de lhomme encore accroupi. Ils frôlent le périnée et chatouillent les bourses, sassemblent pour, avec le dessus des orteils, les soulever. Le bout de la semelle des sandales grimpent le long du sexe, redescend. Elle soulève les orteils et les écarte de la semelle et ainsi saisit le gland.
Lexcitation provoquée chez lui lui a fait glisser un doigt sous la culotte. Le dos de lindex est appuyé sur la vulve alors que sa dernière phalange pratique sil voulait soulever le clitoris. A cet endroit, et sur le tissu de la culotte, il vient poser sa langue. La chatouille du bout du doigt posé sur sa chatte et le contact humide de la langue à travers sa culotte lui font lâcher de légers couinements. Ses appuis saffaiblissent. Elle décide dabandonner la queue pour linstant, repose son pied sur le sol. Sa main quitte aussi son appui contre la paroi et se dirige vers ses seins, les caresse, les masse, et ses doigts saisissent une des pointes durcies à travers son chemisier.
Lhomme sest relevé, sa queue est dressée. La fille a passé une main sous son chemisier et continue de se caresser la poitrine. Elle écarte davantage les cuisses. Sa tête dodeline dun côté et de lautre. En lâchant sa jupe elle regarde lhomme, dont elle empoigne le sexe par dessous, les doigts par-dessus elle le masturbe lentement. Ses mains à lui rejoignent celle de la femme sur ses seins et entreprennent denlever les boutons fermant le chemisier. Elles en détachent un mais la fille proteste : « Pas comme ça, dit-elle, soyez moins doux. » Il saisit alors les pans du chemisier et tire dun coup sec dans des directions opposées. Des boutons volent, le chemisier souvre comme si on le déchirait et la poitrine apparaît, maintenue par un soutien-gorge. Titillée entre un pouce et un index une pointe apparaît ; la fille a glissé toute sa main dans le bonnet et de celle-ci remonte le long du sein les deux doigts étreignant le téton. Son autre main rejoint la première, dans la même posture et usant du même chemin dans lautre bonnet pour soulever ses deux seins cette fois. Elle les offre à son compagnon. Il sapproche, et elle sent sa queue buter contre son corps plus bas, il happe une pointe et la serre doucement entre ses dents, il mord un peu plus dans le gras du sein afin de lécher, à lintérieur de sa bouche et avec la pointe de sa langue le téton tout raide. La langue sactive et la fille souffle de contentement, puis il salive davantage et un doigt vient remplacer sa langue et faire des va-et-vient très rapides sur le bout. Cest très excitant. A mesure que la salive sèche la pointe accroche plus, la douleur est très légère et la femme halète. Elle est très excitée, et soudain sincline alors quune de ses mains quitte son bonnet. Lautre soutient toujours un sein. Accroupie, elle se saisit alors du membre en érection et lamène jusquà son sein, elle frotte le gland contre son téton, très vite, elle salive pour laider à glisser, puis à nouveau le liquide sèche, et la sensation lui procure un petit cri. Sa pointe de sein et le gland sont tous deux gonflés et tendus. Elle le prend dans sa bouche, le libère et frictionne à nouveau son sein, entoure encore le gland de sa langue et labandonne encore à son beau sein rond.
Lhomme la voit dans le miroir de lascenseur et admire lavidité de la bouche, la gourmandise du sein. Quelque chose a changé : la femme a lâché la poitrine dun côté et de lautre la queue. Elle la prise dans sa bouche et va et vient sur la chair alors que ses bras sont passés dans son dos. Soudain son soutien-gorge se détend elle a défait lagrafe et le sous-vêtement est passé par-dessus sa poitrine. Elle sagenouille en saisissant à nouveau le sexe et cette fois avec les seins. Il est enfermé entre eux maintenant, et le gland apparaît et disparaît entre eux, elle les serre et les agite mollement en les regardant, voyant avec joie apparaître le bout de la queue.
Lhomme nen peut plus, lui demande darrêter, de se lever. Ils sembrassent. « Tournez-vous, lui demande-t-il, tenez-vous à la barre. » Elle y accroche ses mains pendant quil soulève sa jupe sur le dos. Son cul est superbe pense-t-il, et de son côté elle se dit que cest bon signe : il lui a demandé de se tenir à la barre, aussi cela évoque quil va utiliser toute sa puissance, et en même temps elle redoute trop de force. Elle écarte ses jambes, haute sur ses talons, et lui écarte les bords de la culotte trempée. Dans le miroir elle voit la queue pointée vers ses fesses, sapprocher de sa fente, et la pénétrer enfin (une délivrance pour tous les deux, et un plaisir profond grâce à leur grande chaleur.) Le sexe occupe de moins en moins de surface dans le miroir et de plus en plus despace en elle. Puis elle le voit apparaître, disparaître, apparaître et disparaître, elle le sent aller et venir en elle, le bruit du corps masculin contre ses fesses lexcite davantage, sa langue vient mouiller ses lèvres.
Toutefois lhomme nest pas à son aise. La cabine est étroite et lorsquil sort sa queue du vagin brûlant ses fesses vont heurter la paroi de la cabine dans son dos, et il aimerait donner plus délan à son corps, plus de longueur et dépaisseur à sa queue. La femme sen rend compte, se tourne et vient saccrocher à la même barre qui se prolonge sous le miroir. Lascenseur est plus long que large aussi lhomme est plus à laise ainsi quelle, car elle peut vraiment tendre les fesses vers lui, montrer et exprimer tout son désir. Et le coït se prolonge ainsi ; lui allant et venant dans son vagin et elle lui offrant toujours plus loin, jusquà déformer dans la longueur sa colonne vertébrale, son corps et son cul. Elle le voit dans le miroir souffler et sessouffler, elle le voit écarter ses fesses et les resserrer tout en faisant entrer et sortir sa queue. Elle se regarde dans ce miroir, se voit ouvrir la bouche, sortir la langue et la promener sur ses lèvres, elle voit ses propres yeux révulsés, retournés par le plaisir, la gorge tendue et tout son corps frissonne jusquà la pointe de ses fesses.
Un coup plus puissant lui fait lâcher prise. Elle se retrouve lépaule et le cou tordu contre le miroir, les yeux tout proches et la bouche prête à sembrasser elle-même. Elle est si excitée quelle se met à lécher le miroir en se regardant tout contre. Une de ses mains va caresser son clitoris, lautre ses seins. Elle se voit toute décoiffée, les mèches se soulèvent et sabattent sur les yeux.
Il stoppe soudain ses mouvements et lui demande de se replacer contre la paroi comme plus tôt. Ce quelle fait, puis il la soulève afin que son corps soit tout à fait horizontal avec lui entre ses jambes ainsi que pour la soutenir. Elle a maintenant les épaules appuyées contre un côté de la cabine, ses bras le long de la barre, et les pieds sont posés contre lautre paroi. La barre métallique passe entre ses talons et lavant du pied, dans la cambrure. Et il la prend à nouveau. Ses seins, dans cette position, roulent sur eux-mêmes, il sen saisit, les caresse, il tire les pointes vers le haut, et sa queue est en elle, puis hors delle et à nouveau dedans. Elle se regarde dans le miroir : les pans de son chemisier pendent, son soutien-gorge est là-haut, au-dessus de ses seins juste sous sa gorge, sa jupe est remontée sur son ventre alors que le bas se balance dans le vide au rythme des assauts masculins, et au bout de son corps ses pieds et ses chaussures que lhomme tient maintenant par la cambrure sans cesser dêtre en mouvement en elle. Elle se regarde, elle va jouir, va jouir aussi de se regarder.
Sans soutien pourtant elle ne peut tenir longtemps dans cette position ; lhomme ramène donc les mains sous ses fesses, en même temps il les malaxe, tire la culotte sur le côté car elle a tendance, avec les poussées, à venir se ramasser dans la fourche. Ses mouvements sarrêtent, son sexe sextrait doucement de la chatte, avec un mouvement vers le haut lorsquil en est totalement sorti tant il est tendu. Il soulève la femme davantage afin que les sexes se rapprochent et se met à frôler sa vulve avec le bout de son membre. Les lèvres parcourues par la chaleur et la douceur du gland la fille grogne. « Revenez en moi » dit-elle. Mais il ne lécoute pas et continue ses mouvements lents en senfonçant un peu parfois entre les grandes lèvres et sans jamais la pénétrer. De temps en temps il sarrête et, soutenant toujours le corps dune main, saisit sa queue et en frotte le prépuce sur le clitoris ce qui la fait presque hurler tandis quil gémit de son côté de plus en plus fort. Sans prévenir il la pénètre soudain à nouveau, elle crie sous leffet de la surprise. Elle se mord la lèvre, ils sont arrêtés au niveau du troisième étage, à peu près au milieu de limmeuble, et on pourrait lentendre alors quelle refuse que tout cela sarrête.
Pourtant lhomme remue de plus en plus vite, elle sent monter le plaisir, pour la deuxième ou troisième fois peut-être, elle ne sait plus. Son membre la fouille alors que sa chatte sécoule. Elle va jouir. « Je vais jouir, dit-elle, je viens, narrête pas, continuez à me baiser, oui, continue, continuez oui ! » Mais la jambe placée du côté du miroir lâche prise. Elle en profite pour passer lautre sur lépaule de lhomme, prenant appui sur la première, et se tourne un peu vers le miroir : elle veut lhomme et se voir et désire se voir pénétrée. Et le miroir lui montre : elle, le corps tourné vers la glace, lavant-bras qui repose sur la barre, le corps secoué par les secousses du coït et bouche ouverte, et lui, encore en mouvement, saccroche des deux mains à la cuisse, sen servant comme dune poignée pour amener son corps vers lui et aller en elle plus profondément. Il lui embrasse le mollet, lui lèche la cheville qui parfois glisse un peu de son épaule.
« Je vais jouir » répète-t-elle. « Attends ! » il répond. Il sort alors de sa chatte son sexe tout humide et lui prend la jambe pour la poser doucement sur le sol. « Placez vous comme tout à lheure, lui demande-t-il, face au miroir. » Elle ne tarde pas, écarte en grand les jambes, en plaçant ses pieds le long de chacune des parois latérales impossible de les disjoindre davantage dans la cabine. Et lhomme revient vers elle, caresse la fente de son gland, appuyant fortement, le fait glisser dans la raie des fesses puis redescend vers sa vulve. La femme lui fait savoir quelle nen peut plus, par dessous ses jambes elle se saisit elle-même de sa queue et la présente à lorée de ses lèvres. Il senfonce et elle pousse un autre cri. « Vite, dit-elle, vite ! » Lhomme obéit, la pénètre, sort et revient vivement puis recommence. Ils se regardent dans la glace. Lhomme, qui jusque là lui tenait les fesses, lance une main vers larrière et la femme voit un doigt sisoler et appuyer sur le bouton du septième étage. Alors ils se mettent à aller plus vite tous les deux, lascenseur est reparti. Il monte, et à une vitesse encore plus élevée le plaisir monte aussi chez la fille. Le bouton du cinquième sallume et la femme jouit déjà, elle a porté une main à sa bouche pour son cri. Lhomme éjacule en elle au sixième étage et un petit cri réussit à séchapper delle lorsquelle sent le liquide chaud au fond delle.
La cabine ralentit. Ils sourient tous les deux, se rhabillent, elle replace des mèches. Puis cest larrêt et elle se jette un dernier coup dil dans le miroir. Lhomme fait de même, puis lui ouvre la porte. Elle sort. Personne sur son palier. Elle regarde dans lascenseur dont la porte se referme. Ils se voient puis la porte claque et la fente lumineuse disparaît vers les étages inférieurs.
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